Voici une préparation qui se perd, me semble-t-il, alors qu’elle mériterait une attention particulière 🔝. Pléthore d’articles lui prêtent les qualificatifs les plus séduisants ! « Fontaine de jouvence », « élixir », « remède » (de nos grands-mères 😉), « tonique anti-vieillissement »… J’ai même vu « remède miracle ». Je cite l’expression certes mais précise que je ne suis pas fan de ces 2 termes 🫣, ou en tout cas de l’interprétation erronée que l’on pourrait s’en faire. Ce n’est que mon avis ! Je préfère de loin « super aliment ».
Le bouillon d’os 🦴🦴possède en effet, et possiblement, une mine de bienfaits qui peuvent s’avérer utiles ➕ au quotidien. La raison de cet article un peu « focus » !
Comment cela a commencé
Avec mon épouse, il y a plusieurs années 🫣, nous avons étudié 6 mois aux Etats-Unis 🎓. Nous avons tout adoré 🧡! Enfin tout sauf la nourriture 💔… Une fois ça va, deux, trois ok… Mais au final, nous n’avions plus qu’un seul désir 🙏. Le combo dominical du poulet, pommes de terre, haricots verts ! Donc qu’avons-nous fait en revenant ? « Easy » 🤣 ! Et depuis il revient souvent ! Par plaisir, intact, et peut-être aussi comme pour encore se soulager de cette longue privation. Le seul bémol que je voyais dans tout cela, c’était de ne rien pouvoir faire de cette carcasse 🤔. Jusqu’au jour où je découvrais, par l’intermédiaire des études en Naturopathie, que le bouillon d’os pouvait être tout à fait digne d’intérêt, et pour plusieurs raisons. C’était alors presque comme un NOUVEAU MOI 🔥😉!
Les bienfaits du bouillon d’os
Les bienfaits sont autant intéressants par leur nombre que par leur « champ d’action ». Vous trouverez vraisemblablement une mine d’informations sur le web mais pour en lister quelques-uns. Le bouillon d’os peut 📋 :
- Favoriser la réparation ET la régénération des tissus. Ceci par la présence des constituants du collagène ! Et le besoin de cette protéine dans notre corps est conséquent : os, cartilage, peau, vaisseaux sanguins, organes…
- Apporter de nombreux minéraux. Calcium, phosphore, magnésium, potassium, silicium, souffre… Qui plus est, ils sont « biodisponibles » c’est-à-dire « assimilables ».
- Aider la digestion. D’une part la cuisson longue favorise l’assimilation digestive, d’autre part les constituants du collagène, mais aussi la glutamine, la gélatine, la glycine ont des actions potentiellement très salutaires sur la paroi intestinale.
- Apport d’acides aminés 🧱 (unités des protéines « découpées »), essentiels et non essentiels. Et à nouveau, très assimilables ! Parmi ceux-ci, mentionnons la kératine qui composent les ongles et les cheveux.
- Participer à l’équilibre acido-basique (cf article « équilibre »)
Je pourrais continuer la liste ! Mais peut-être serait-ce déjà minorer les précédents bienfaits alors qu’à eux seuls, ils couvrent nombre de problématiques assez fréquentes (problèmes d’articulations, de paroi intestinale, de peau et phanères, d’acidification…)
Quid de la recette ?
C’est très simple ! Mais ça embaume un peu 🤭…
En fait là aussi il peut y avoir pléiade de recettes diverses et variées. Le plus important est de :
- Mettre du vinaigre 🧪 (par exemple de cidre) dans l’eau pour « attaquer » les os de la carcasse
- Faire mijoter pendant un certain temps, au moins 3h.
Tel que je le/la réalise, les ingrédients sont :
- 1 carcasse de poulet fermier
- 2 litres d’eau
- 3 à 4 cuillers à soupe de vinaigre de cidre.
- Quelques branches d’aromates (par exemple romarin -> ça fait aussi décoction 😉)
- Oignon et ail
- Sel et poivre.
Pour davantage de goût les solutions sont nombreuses : carottes, branches de céleri, bouquet garni, clou de girofle, gingembre…
Je mets tous ces ingrédients dans une mijoteuse en fonte et fais cuire à couvert et feu moyen (6 sur 9 au début pour que l’eau frémisse puis 4-5 sur 9). Pendant 3 heures. Ensuite il faut filtrer et verser dans des bocaux en verre. Une fois ces derniers froids on peut les mettre au frigo pour une conservation de plusieurs jours.
Ma recette n’étant que très peu « édulcorée », le goût peut ne pas ravir la plupart 😒. La bonne nouvelle est qu’en cette période hivernale, on peut être amené à faire des potages… et pourquoi pas y glisser « malencontreusement » un peu de bouillon. Mais chuuuut🤫 ! « Ah pardon, je ne vous avais pas dit, il s’agit de bouillon d’or »!
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