Une mine d’apports nutritionnels !
L’ortie, c’est magique : 40% de son poids sec sont des protéines.
Elle contient 18 acides aminés dont 8 essentiels, parfaitement assimilables.
Elle contient aussi :
- 4x plus de calcium que le yaourt
- 2x plus de fer que l’épinard ou la viande de bœuf
- de la silice, comme un ciment pour fixer les éléments apportés, par ex le calcium
- du sodium, du phosphore, du zinc, du potassium, du magnésium
- 6x plus de vitamine C que l’orange
- et ce n’est pas fini (provitamine A, vitamines B1,B2, E, antioxydants…..)
Source : « Nos plantes sauvages » de Françoise Gabriel, chez Racine
On peut la consommer cuite, cru (si si), séchée, lactofermentée….
Je l’intègre souvent dans mes plats, ça tombe bien, on la trouve (presque) toute l’année.
Attention : ne consommez pas les plantes dont vous n’êtes pas sûrs !
Pour préparer ce Pesto d’orties
- Je cueille les sommités « jeunes et fraîches » des orties, dans un endroit nature, préservé des pollutions (voitures, animaux). Pour les cueillir, il est conseillé de porter des gants pour ne pas se piquer. Une fois collectées et versées sur le plan de travail, je vérifie qu’il n’y ait pas d’intrus (plantes autres, insectes)
- Je les lave à l’eau (ce qui permet aussi d’enlever l’effet urticant)
- Puis j’ajoute selon l’envie de l’ail (un peu indispensable pour un pesto !), du fromage frais, des noix de cajou, de l’huile d’olive (c’est bon et ça facilite le mixage et la conservation), du sel et du poivre… On pourrait faire d’innombrables déclinaisons ! Le tout est mixé dans un robot pour l’obtention d’une « pâte »
- Ensuite, je conserve le pesto d’orties au frigo quelques jours et le consomme comme sauce (pâtes) ou en tartine, agrémentant une salade.
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