Ma nouvelle routine

Adrien Pertinant respire

Pour être tout à fait franc avec vous, il ne s’agit pas d’une nouvelle routine dans le sens : je viens tout juste de la mettre en place. Le contenu présenté dans cet article tend à expliciter des actions que je teste depuis plusieurs années et qui sont devenues des habitudes parce qu’elles font sens pour moi, parce qu’elles me plaisent et qu’elles s’accompagnent de résultats, directs ou indirects. Je tiens ici vivement à préciser que d’une part j’aime faire des expériences, comme pour alimenter un besoin de connaissances et par la même occasion pour tester certaines de mes croyances héritées de mon éducation, des certaines expériences vécues par d’autres ou bien sûr moi-même.

D’autre part et surtout, comme vous je suis une personne, avec ses propres caractéristiques qu’elles soient génétiques, physiologiques, mentales et émotionnelles. Ce sur quoi je veux insister en particulier, c’est que si ces habitudes personnelles, relatées à travers ces articles, me procurent une certaine vitalité et un certain bien-être, il n’est pas induit qu’elles vous correspondent. Comme la naturopathie nous l’enseigne : nous avons tous un Tempérament (comme selon Hippocrate) voire même plusieurs Tempéraments, qui plus est, évolutifs avec l’âge, un contexte, un environnement familial, social, professionnel singuliers. Et bien entendu une génétique qui nous est propre aussi.

Je vous les confie néanmoins pour que vous me connaissiez mieux, et parce qu’elles s’inscrivent dans mon NOUVEAU MOI personnel ! Je précise enfin qu’il se peut que je ne les pratique pas quotidiennement pour des raisons totalement diverses et variées. Même si cela reste relativement exceptionnel, c’est totalement accueilli !

Le nettoyage du nez

A vrai dire, le nettoyage du nez et plus large l’hygiène nasale ne m’évoquait pas grand-chose jusqu’à ce que je m’intéresse à la respiration et que je m’engage dans une formation en particulier : celle de Spirothérapeute mise au point par Samuel Ganes SAMUEL GANES WEBSITE – (onlc.fr). Le nettoyage du nez est en effet une règle d’or, un des « Kriyas », rituels de nettoyage venant de la culture védique (culture indienne ancestrale dans laquelle on retrouve « l’ayurvéda » , que l’on peut traduire par « science de la vie » https://fr.wikipedia.org/wiki/Ayurveda et les « pranayamas » , « contrôle du souffle, de l’énergie vitale » https://fr.wikipedia.org/wiki/Pranayama . )

Il y a différents dispositifs disponibles en magasins bio ou pharmacies, pourvus ou non d’aide à la préparation d’eau saline. Internet regorge aussi d’articles sur les bienfaits mais aussi les contre-indications. Je n’ai donc ici pas de réelle valeur ajoutée sauf peut-être de rapporter ce que l’on m’a conseillé : ne pas se nettoyer le nez juste avant de sortir au froid, comme par exemple en hiver.

Ceci dit, pour mon cas personnel, le nettoyage du nez est devenu un rituel matinal qui succède celui du brossage de dents. Ceci parce que la sensation d’avoir un nez « propre » m’est très agréable, d’autant plus quand on pratique la respiration nasale (que je ne saurai que trop recommander ! on y reviendra !) et qu’il s’agit d’une hygiène qui peut contribuer à la prévention ou l’amélioration de troubles ORL (sinusites, rhumes, rhinites) ou d’allergies, ce qui s’avère effectivement réel (pour moi) !

Conclusion personnelle : un (autre) plaisir sain !

Le sport

Alors il y a plusieurs choses à expliquer, et sans doute là aussi elles me sont propres. J’en viens à parler davantage de moi, ce dont je n’ai pas forcément l’habitude ! A ma faveur, j’ai toujours aimé le sport même si je lui ai parfois tourné le dos. Faute de temps, d’envie, de possibilités… Je l’ai aimé parce que je constatais que je prenais du plaisir, soit à être en forme, soit à être en équipe. Peut-être aussi avec un goût pour la « compétition ». Plus récemment ( même s’il y a maintenant longtemps), alors que je n’avais pas de problème physique particulier si ce n’est un tabagisme ancré, je réfléchissais au fait de sortir positivement d’émotions devenues négatives.

Parallèlement je devenais papa, avec conséquemment l’envie d’être, en quelque sorte, opérationnel pour tout : porter ses enfants, réaliser une tâche physique de façon autonome lorsqu’il s’agit de déplacer un meuble, d’aménager différemment, de faire des travaux, etc… D’un certain point de vue, une nouvelle philosophie de vie qui rompait avec le « Carpe Diem » qui m’avait animé dans ma jeune vie d’adulte, empreint à l’époque d’un évènement familial triste et d’une subjective fatalité qu’on pourrait octroyer au cours naturel de… la vie. Bref, il fallait que ça sorte et je pressentais le sport comme un bon exutoire. Une sorte de NOUVEAU MOI. J’accueillais la paternité à bras ouverts et me retrouvais alors devant un dilemme : comment pouvais-je concilier le « collectif d’une famille » à l’individualisme du temps passé à faire « mon » sport, devenu en somme nécessaire pour être « bien ».

La solution?

La solution que j’ai retenue, et là encore elle m’appartient, c’est de me lever plus tôt. Car je pouvais occuper un espace de notre habitation et donc transpirer sans déranger personne. J’avais découvert des applications et pratiques sympa telles que le HIIT. Une façon de se dépenser pendant 4 minutes, qui sont à l’usage vite devenues 8-12-16-20-24 minutes. Aujourd’hui j’ai toujours la chance d’avoir une espace qui me permette de « bouger » sereinement et sans gêne, qu’elle soit individuelle ou collective. Ce même espace peut même accueillir de nouveaux dispositifs, provenant de mes nouvelles études (par exemple le mini trampoline, mentionné lorsque je découvrais le système lymphatique), et comme souvent me concernant, mes nouveaux tests. Je peux alors combiner davantage mes « premiers amours » : les exercices simples au poids du corps avec d’autres exercices « guidés » (vélo elliptique, rameur…).

Bref, là où je veux en venir, c’est que le sport m’a effectivement permis de réaliser cet objectif d’être plus opérationnel. Et que parallèlement, j’ai constaté pourquoi il pouvait être aussi plébiscité y compris sur des récentes campagnes publicitaires de « 30 minutes par jour ». J’aurai plaisir à partager davantage ce sur quoi j’ai trouvé mon équilibre. Car c’est comme tout et comme selon le proverbe de Paracelse : « Tout est poison, rien est poison, c’est la dose qui est le poison ».

Car si l’exercice physique est devenu quasi quotidien, il convient d’organiser (c’est devenu pour moi un plaisir et même une -petite- réflexion de la « veille ») ses « routines ». Alors évidemment il peut ne pas être « Wouah » de se lever plus tôt. Et « Easy » d’octroyer un espace dédié, mais jusque là et après plusieurs années, je n’ai jamais regretté. Et j’ai aussi constaté de réelles améliorations. Sachant que si finalement je n’étais pas momentanément enjoué pour me « brusquer », malgré le réveil matinal consommé, j’ai toujours trouvé des solutions plus « soft » de repli. Je les trouve aussi très intéressantes comme la respiration et/ou le yoga.

Précisions

Après je suis conscient et je le conçois tout à fait, que ces propos ne sont potentiellement pas applicables pour untel ou untel. Et donc ne peuvent « facilement » composer une hygiène de vie. C’est peut être surement « tant mieux ». Car l’exercice physique, comme le sport, peuvent vraisemblablement avoir autant de définitions et de considérations qu’il n’y a d’êtres humains. Ceci m’amène alors à ce qui peut produire l’inverse : la sédentarité. Elle n’est conseillée que dans des cas très particuliers et spécifiques. L’exercice physique, disons l’activité physique au sens plus large, peut aussi et selon les personnes consister à faire le ménage, passer l’aspirateur, faire son potager… comme en témoignent les centenaires des « zones bleues ». Ce qui compte c’est de « bouger ». Cela fait du bien à plusieurs égards et nous verrons à travers les prochains articles pourquoi et comment.

Juste pour finir ce 1er article, la solution pour laquelle j’ai opté me permet une totale indépendance vis-à-vis de la météo. Mais j’aime aussi profiter des « vitamines de l’air » (les ions positifs !) et de nos beaux espaces naturels en rando, trail, vélo !

Le déjeuner, un « souk »

Il s’agit « généralement » de mon premier repas de la journée. En effet je pratique le jeûne intermittent depuis plusieurs années. Cela me convient bien : j’ai essayé, mon corps et moi avons aimé. J’écris « généralement » car là encore il n’y a pas d’approche disons … dogmatique. Il convient absolument d’écouter son ressenti. D’ailleurs si j’en éprouve le désir ou le besoin, je mange allégrement des fruits ou des œufs agrémentés. Mais là n’est pas le sujet.

Pour en revenir au déjeuner et la nouvelle routine inhérente, elle consiste à préparer une belle grosse assiette de crudités. Avec tantôt ( 😊) des féculents, tantôt ( 😊) des protéines, qu’elles soient animales ou végétales. Bon sans doute j’ai de la chance, j’adore les crudités ! Et il se trouve qu’elles correspondent bien à l’équilibre de mon Tempérament majoritairement « Bilieux ». Ce dernier trouvant des ressources possiblement bienfaisantes dans ce qui est Froid et Humide. C’est-à-dire l’ « inverse » du Bilieux qui est Chaud et sec).

Bien sûr j’adore aussi cuisiner, que la préparation soit à dessein « express » ou plus élaborée. Et le moment même, le matin ou la veille. Cette combinaison me permet de cibler si je le désire des légumes à visée hépatique, digestive, diurétique… D’adjoindre des aromates, des préparations lacto-fermentées, des épices, des graines … c’est parfois aussi coloré, parfumé et « ordonné dans le désordre » qu’un « souk ». Un « souk » de salade thaïlandaise, plutôt cocasse ! Si vous aimez voyagé, qui plus est « facile », je peux peut-être vous y aider !

Le massage

C’est assez incroyable. Il est vrai que j’imaginais le massage, plus précisément le fait de masser, comme assez « barbant », potentiellement «disloquant » . Peut-être aussi un peu impudique. Et puis j’ai eu l’opportunité, par le biais du cursus naturopathique de m’initier au soin drainant. Et là, comme un déclic. Ces croyances disparaissaient au fur à mesure que je constatais qu’avec un protocole précis à suivre, la notion de durée devenait vagabonde. Qu’avec une table à masser et des positions de travail expliquées, l’exécution pouvait se faire fluide et sans heurt. Enfin l’intention et le constat d’être capable de procurer du bien-être par des manipulations bienveillantes et respectueuses ont pris le dessus.

Alors non, cette routine n’est, à la différence des autres nouvelles routines que j’ai ici présentées, pas quotidienne. Néanmoins elle est devenue régulière, thématique (bien-être, circulation, drainage), tout à fait appréciable et appréciée ! Peut-être me le confirmerez-vous vous-mêmes ? Ce qui m’amène à un point particulier. J’ai parlé de protocole précis à suivre. Peut-être aurai-je dû parler de protocoles au pluriel. Car le fait d’en connaître plusieurs permet de mixer. C’est en fait fonction de ce qui est attendu et préféré (plutôt le dos, les jambes, etc…) !

La respiration nasale

Je n’avais jamais trop prêté à la façon dont je respirais : par la bouche ? par le nez ? Pourquoi se poser une telle question tant que je respire ! Et puis j’ai commencé à lire des livres. Que ce soit sur la physiologie, sur des méthodes (peut-être avez vous entendu parlé de « l’homme de glace » : Wim Hof). J’ai aussi eu un module dédié aux techniques respiratoires en Naturopathie, et me suis formé auprès de Samuel Ganes sur la Spirothérapie et les pranayamas. La respiration est passionnante ! Elle peut contribuer à dissiper certains maux, que ce soit du stress, de l’hypertension, des problèmes digestifs, de circulation, d’endormissement, etc… Et c’est souvent la respiration nasale qui est plébiscitée. Et pour cause : le nez humidifie, filtre et réchauffe l’air. C’est l’organe désigné pour bien respirer ! Et cela peut aller plus loin, bien plus loin ! Jusqu’à impacter la forme d’un visage, la position des mâchoires, …

Il y a tant à dire mais revenons sur du concret, sur mon concret. Depuis que je fais « attention » à respirer par le nez (j’avais jusque là eu une respiration plutôt buccale), c’est devenu une habitude. Facile ! Je dors de plus en plus souvent comme une « bûche » (du feu de NOUVEAU MOI !). Sans ronflement ni, vous saurez tout, bruxisme (claquage de dents). Les périodes de « nez bouché » sont aussi rares. Et lorsque j’ai a les confronter, c’est comme pour les remercier de me rappeler combien il est bon et agréable de respirer par le nez !

Un de mes challenges actuels est d’intégrer cette respiration nasale lors de mes pratiques sportives. C’est parfois compliqué, très compliqué. Mais ce qui est très sympa c’est qu’une progression est mesurable. Notamment sur ma capacité à tenir par ces deux petits (quoi que 😉) orifices en fonction d’une fréquence cardiaque croissante. Encore une fois il y a beaucoup de choses à dire. Elles sont parfois insoupçonnées ! J’espère avoir l’opportunité de vous les transmettre, « crescendo », lors de nos prochaines sessions !

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