Dans l’article précédent (↩️ #1) , l’équilibre ⚖️ était le 1er mot clé pour définir, de façon personnelle, la naturopathie. Sous l’angle de vue : notre organisme est naturellement doué d’équilibre. Néanmoins contribuons nous à maintenir celui-ci ? Ou instillons nous sans le savoir la possibilité de quelconque déséquilibre, et se faisant de quelque symptôme 🤔? La naturopathie peut aider à cette réflexion. Et ce à un niveau global. Focus sur la circulation: notre 2nd mot clé.
La circulation
Pour reprendre l’image du véhicule en panne ⛽, celle-ci déclenche évidemment des réactions négatives. Idem pour les ralentissements ou congestions rencontrés sur la route. Congestion… Le terme est utilisé à dessein !
En effet, la naturopathie considère la (bonne) circulation 🛣️comme salutaire. A l’inverse, la congestion comme potentiellement délétère. De quoi parle-t-on ici ? Des « humeurs ». Pas celles qui caractérisent un état d’esprit ponctuel 😬 ! Du latin « humor » qui signifie liquide , elles concernent les fluides corporels. Le sang, la lymphe, la bile et selon la théorie des humeurs d’Hippocrate, de l’atrabile. Pour aparté, c’est sur cette théorie que repose la notion de « Tempérament » utilisé en Bilan morpho-typologique. Avec respectivement les tempéraments rattachés : « Sanguin », « Lymphatique », « Bilieux » et « Nerveux ». C’est aussi un autre principe pilier de la naturopathie. Il est d’ailleurs nommé l’ « humorisme ».
L’exemple de la baignoire
Revenons à la circulation, avec l’exemple cette fois de la baignoire 🛁. Elle est dotée d’un robinet pour l’apport en eau et d’un syphon pour l’évacuation de cette dernière. Lorsque ces deux éléments fonctionnent, il n’y a pas de problème. « All good » !. En revanche, lorsque le syphon est bouché, l’eau s’évacue anormalement 🪠, difficilement.
Considérons alors que l’eau corresponde aux éléments que nous apportons. Par l’alimentation, l’hydratation, la respiration, la pensée, les émotions, etc…. Ils peuvent être des ressources (comme éléments « bienfaiteurs » 👍) comme des toxiques 👎.
L’eau se trouvant dans la baignoire équivaut à nos fluides, nos humeurs. Le syphon, à nos organes d’élimination, nos « émonctoires ». C’est-à-dire les poumons, le foie/les intestins, les reins, la peau, et pour la gente féminine, l’appareil génital.
Dans ce schéma, si l’apport est davantage concentré en toxiques qu’en ressources ⚠️, les organes émonctoires peuvent se trouver surchargés, et ainsi être en moindre capacité à éliminer. Nos humeurs circulent alors au ralenti. Il peut y avoir congestion ⏸️. Et si l’apport demeure, cela peut être le débordement.
Concrètement cela peut symptomatiquement se manifester d’innombrables façons. Des problèmes ORL, dermatologiques, respiratoires, digestifs, cardio-vasculaires, respiratoires, nerveux, musculaires, etc….
Il est intéressant ici de faire un lien avec le 1er article sur l’équilibre. Car par essence et pour conserver cette visée homéostasique, l’organisme pourra faire appel à des émonctoires de dérivation ⤴️. Comme pour éviter à tout prix le débordement.
Quelques exemples
Si les reins sont en « peine », la peau pourra tenter de prendre le relais dans l’élimination des déchets. Par la transpiration 🥵, par des manifestations de type peau sèche, eczéma sec, cals, pellicules…
Si le bât blesse pour les intestins ou le foie, les poumons ou à nouveau la peau pourront lancer des processus secondaires de drainage. Sous forme d’écoulement 🤧et/ou de sécrétions, comme des glaires, des boutons, des kystes, une peau grasse…
Ceci est la vision naturopathique. A partir de là, une identification de la nature des déchets, c’est à dire une recherche 🔎 de cause, peut être opportune. Pour rééquilibrer l’apport en amont, et améliorer l’élimination en aval. Favoriser la circulation !
Alors oui bien sûr, les plantes 🌱 , qui caractérisent parfois l’entièreté de la naturopathie, peuvent aider. Particulièrement celles aux propriétés drainantes et/ou de soutien (du bon fonctionnement) des organes. Mais d’autres techniques ou pratiques également ! A travers l’alimentation, l’hydratation, l’hydrologie, la respiration, le sport, l’exposition au chaud ou au froid, le massage, la relaxation, etc…
L’important est de chercher à comprendre et à appréhender les causes 🧐. D’autant plus qu’elles sont potentiellement singulières, qui plus est en lien avec notre « terrain », lui aussi bien individuel. Terrain ? Qu’est-ce ? Voici notre 3ème mot clé !
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