« Se soigner par les plantes » est souvent la réponse qui prévaut 🥇. Et autant sur une tonalité hypothétique (on ne connaît pas trop) qu’à l’inverse, assertive (c’est sûr il ne s’agit que de plantes !). Il est vrai que dans Naturopathie, il y a… nature … Et par la même, la directe ↪️ représentation du monde végétal 🌱. S’il existe indubitablement un usage aussi possible que varié des plantes en naturopathie, il n’en s’agit pourtant que d’un « pan ». Il ne saurait donc suffire à décrire ✒️ cette approche globale de santé.
Ceci dit, il est vrai que la description n’est parfois pas aisée tant elle peut se heurter à nos conceptions naturellement bien ancrées ⚓. Le NOUVEAU MOI pouvant susciter la nouveauté, j’aimerais tenter une description du même ordre. Sur une base de mots clés 🔑 issus des « fondements piliers » de la naturopathie. Ceci en plusieurs parties 📋. Voici, avec la notion d’équilibre, la 1ère.
L’équilibre
L’équilibre ⚖️ ou encore l’ « homéostasie ». Claude Bernard la décrivait comme « “la capacité que peut avoir un système quelconque à conserver son équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes qui lui sont extérieures”.
La notion d’équilibre est omniprésente en naturopathie. Prenons quelques exemples :
- L’équilibre acido-basique
Il s’agit, de manière extrêmement synthétique, d’un mécanisme mis en place par notre organisme pour conserver un pH sanguin 🩸 à un niveau 🎚️ précis (entre 7,35 et 7,45). Il se trouve que l’alimentation « contemporaine », le stress, une respiration superficielle… sont des possibles facteurs d’acidification 📉 du sang. Alors le corps, pour neutraliser 🛡️ les éventuelles variations et ainsi maintenir l’équilibre vital, active ses systèmes « tampon ». Il pourra par exemple, pour se préserver, ponctionner quelques-unes de ses propres réserves de minéraux alcalins endogènes (qui proviennent du corps). Il les trouvera notamment dans les os 🦴, les dents, les cheveux…
- L’équilibre entre activité et repos
Le corps est fait pour avoir des phases cataboliques (de dégradation) comme anaboliques (de reconstruction). L’activité métabolique est ainsi faite. La digestion en est une belle illustration. Elle permet la dégradation de molécules complexes en molécules simples, c’est à dire assimilables. Et elles sont indispensables pour qu’il y ait reconstruction 🏗️. Ou autrement dit, pour qu’il y ait synthèse de nouveaux composés, de nouvelles « briques ». La musculation 💪 offre un autre exemple. Elle permet par contrainte, de solliciter les muscles (et donc de les dégrader) pour qu’ils se reconstruisent, tout du moins s’ils ont la possibilité de se « reposer » 🥱.
Il y a tant d’autres mécanismes visant à l’équilibre⚖️. La production d’insuline pour la régulation de la glycémie, la sudation 🥵pour la régulation de la température corporelle, la dilatation/constriction vasculaire pour celle de l’afflux sanguin, la régulation hydrique 🫗et artérielle 🫀 par les reins. On peut aller encore plus « fin » 🤏. Le maintien de polarité des cellules par des systèmes de régulation entre sodium et potassium, l’utilisation du calcium pour la coagulation du sang, du magnésium pour sa fluidité … La liste est longue 📜. Incroyablement longue 📜📜… Et pourtant tous ces processus sont indispensables.
La naturopathie intègre cette nécessité d’équilibre. Comme condition favorable au fonctionnement optimal 😀des cellules et des tissus. Ce qui induit qu’elle considère également son pendant, le déséquilibre.
Prenons l’exemple d’un funambule. Son avancée résulte de son équilibre, qui est le fruit de petits déséquilibres successifs. Une fois à droite, une fois à gauche, et ainsi de suite. Les déséquilibres sont maîtrisés, contre-balancés. En revanche s’ils deviennent trop importants, c’est la chute⚠️.
Parlant précédemment des piliers de la naturopathie, l’équilibre et son inverse sont en lien avec des causes. C’est ce qu’on appelle le causalisme. En ce sens que les symptômes proviennent souvent de situations d’homéostasie « rompue » ⛓️💥. Cela peut-être dû à ce qui « étonnamment » ne semblait rien générer, puis finalement se manifeste d’un point de vue symptomatique 🫣. Une surcharge « physiologique » ou encore « mentale » peut-être. Ou alors une carence, du même ordre. Les deux sont possibles ❗. On peut alors en venir à un autre pilier de la naturopathie. Celui de l’holisme. Il considère l’être comme un « tout », en somme une subtile combinaison « corps-esprit ».
Prenons un autre exemple, certes sur un bien matériel mais qui sera ramené sur une dimension humaine. Le voyant de notre véhicule 🚗 indique le besoin de faire l’appoint d’essence 🛢️. Très bien, la prochaine station est en vue et nous pourrons combler ce début de carence. Ouf ! Mais c’était sans compter que, la tête surchargée de pensées diverses 🤯, nous louperions la possibilité de réapprovisionnement ⛽ !
Cette dernière image est d’autant plus intéressante qu’elle peut nous mener à dire : « J’aurais préféré continuer à avancer➡️ jusqu’à ma destination📍 plutôt que d’être à l’arrêt ici 🚦, tributaire d’un dépannage». Ceci nous met sur la piste d’un autre mot que je considère clé dans la naturopathie : la circulation ! Ceci fera l’objet d’un 2nd article.
En conclusion
Notre organisme vise à l’équilibre. C’est un peu comme le chemin sommital du Pico Ariero à Madère (cf photo). Des précipices le bordent et donc il dispose de barrières latérales. Celles-ci peuvent être perçues comme très fines ou tout à fait suffisantes, selon que l’on soit sujet au déséquilibre (quelle qu’en soit la raison!) ou confiant dans la stabilité de son avancée.
Pour en revenir aux plantes, qui ont été évoquées en introduction comme possible extension naturelle de la naturopathie, elles le sont potentiellement. Par leur action directe ou indirecte. Mais sans doute s’agit-il d’une dimension plus « globale ». D’ailleurs le Pico Ariero n’est-il pas coiffé d’un globe 😉!
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