Les alvéoles pulmonaires sont comme une sorte de sacs microscopiques qui se gonflent à l’inspiration et se dégonflent partiellement à l’expiration 😮💨. Ceci, de façon très synthétique, provient d’actions musculaires du diaphragme. Entres autres. Celles-ci font varier🔺🔻 les volumes internes (des poumons et des alvéoles) et ainsi génèrent un différentiel de pression intraalvéolaire favorable à l’échange 🔁gazeux. L’oxygène entre puis le dioxyde de carbone sort 🤝.
D’un point de vue anatomique 🫁, mais toujours de façon ultra résumée, il faut aussi noter que :
– la présence de nombreux capillaires sanguins
– l’extrême finesse de la paroi des alvéoles (plus fine qu’une feuille !)
↪️contribuent à ce phénomène « extraordinaire ».
Comme en quelque sorte les feuilles 🌿d’un arbre🌳, mais avec un échange gazeux inverse◀️ ! On compare d’ailleurs souvent les voies respiratoires, ou disons, le système respiratoire à un arbre. Mais toujours inversé ! Le tronc (la trachée) se divise en branches : les bronches. De ces branches partent des branches plus fines : les bronchioles. Aux extrémités de ces petites branches, les feuilles : les alvéoles pulmonaires 🍇.
Source: nagwa.com
Pour continuer avec cette intéressante analogie de l’arbre, lorsque ce dernier perd 🍃 ses feuilles caduques à l’automne, il « végète ». Et on lui retrouve une vitalité 🔥croissante 🚀au printemps lorsque les températures lui sont favorables.
Alors évidemment, nos alvéoles ne tombent pas… Néanmoins elles peuvent « s’affaisser » (terme utilisé dans ce manuel). Que penser alors de cet affaissement ? En extrapolant, nous pouvons nous poser ces questions :
- Qu’en est-il de notre vitalité à la longue si le potentiel d’élasticité des alvéoles n’est pas « provoqué » ni exploité ? Comme pour l’arbre, la vitalité peut-elle baisser ↘️ ?
- Qu’en est-il si les barrières de protection 🚧 (dont les alvéoles sont naturellement pourvues) ne recouvrent pas l’ensemble de leur surface par manque de « déploiement » ? Est-ce que cela peut potentialiser des faiblesses immunitaires ? 👀👀
Bien sûr l’intérêt à ce genre de questions est très subjectif 🤷 ! Mais la surface des alvéoles… C’est là ou je voulais en venir 🎯!
La surface totale des alvéoles est à minima de … 75 m² 😮🤯. C’est ce qu’indique par exemple cet article. D’autres sources, comme celle-ci, font état de 100 m², ou encore de 120, 150 et 200 m² !
La moitié d’un court de tennis !
C’est ce qui est mentionné dans le manuel évoqué. En effet la surface d’un court de tennis 🎾, de jeu simple (sans les couloirs), fait 23,77 x 8,23 m. Soit un peu moins de 200 m². ↪️Donc sa moitié : un peu moins de 100 m². On retrouve les équivalences 👍 !
Une autre comparaison : la surface de la peau faisant environ 2 m², la surface des alvéoles est au moins 40 fois supérieure !
En conclusion
Il est je trouve, intéressant d’appréhender des informations par le biais d’analogies. Cela peut permettre de se rendre compte d’une part de la beauté naturelle de notre physiologie et d’autre part de l’intérêt de l’entretenir 🤗 !
Bonne nouvelle, les techniques de respiration profondes et notamment les pranayamas peuvent y contribuer ! Sans oublier l’activité sportive ! Comme le tennis 😉 !
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